Remise des prix le "Mot d’Or 1996" à Nouakchott

VINGT LAURÉATS MAURITANIENS PRIMÉS

Le ministre du Développement Rural et de l’Environnement, par intérim ministre de l’Éducation Nationale, M. Ch’Bih Ould Cheikh Melaïnine, et l’ambassadeur de France à Nouakchott, S.E. M. Claude Losguardi, ont présidé, lundi matin au Centre Culturel Français, la cérémonie de remise des prix "Le Mot d’Or du Français des Affaires".

Le ministre et l’ambassadeur étaient entourés de leurs proches collaborateurs, en présence M. Sidi Mohamed Abass, président de la Confédération Générale des Employeurs de Mauritanie (CGEM).

"Le Mot d’Or" regroupe la Coupe du Français des Affaires destinée aux étudiants arabophones et la Coupe Francophone des Affaires à l’intention des étudiants francophones.

En Mauritanie, le "Mot d’Or 1996" a vu la participation d’une centaine de candidats du Lycée Commercial, du Centre Supérieur d’Enseignement Technique et la Faculté des Sciences Juridiques et Économiques de Nouakchott.

Cette manifestation est organisée par l’Association "Action pour promouvoir le Français des Affaires" et la Mission Française de Coopération, et le concours est placé sous le patronage de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT).

Objectif : faire connaître et faire apprécier les mots français d’aujourd'hui de l’économie de la gestion. Il s’agit également de susciter et de récompenser la créativité des candidats (recherche de mots nouveaux applicables à des concepts nouveaux, description en français d’un projet professionnel).

Au total 20 lauréats mauritaniens du "Mot d’Or 1996" dont 10 arabophones pour la "Coupe du Français des Affaires" et 10 francophones pour la "Coupe Francophone des Affaires" ont été primés à au cours de cette cérémonie.

Devant une nombreuse assistance d’invités officiels, de lycéens et d’étudiants, l’ambassadeur de France s’est félicité de l’organisation de cette manifestation qui, a-t-il dit, est "importante pour deux raisons". M. Losguardi a expliqué, en premier lieu, le caractère volontaire de cette démarche pour affirmer la présence et l’importance du Français dans le monde des Affaires. Il a rappelé aux responsables actuels et futurs des entreprises de ce pays que s’en remettre pour une seule langue internationale pour les Affaires fait courir le risque d’un appauvrissement de la pensée en négligeant tout ce que peuvent apporter de vieilles langues de culture, d’action et de relations internationales comme l’Arabe et le Français.

La 2ème raison de l’importance de cet événement, dira le diplomate français, est son "aspect pratique et opérationnel : il s’inscrit dans le droit fil des préoccupations des autorités gouvernementales et académiques mauritaniennes, et de la Coopération française pour une professionnalisation accrue de l’enseignement mauritanien".

Il a fait remarquer que cet enseignement doit former le mieux possible les professionnels et les techniciens dont ont besoin les entreprises de ce pays, avant de souligner que la présence massive des d’élèves et étudiants appartenant à différents établissements à ce concours atteste du bien-fondé de cette orientation, que la Coopération Française appuie de toutes ses forces.

L’ambassadeur de France a, enfin, adressé ses félicitations aux participants, aux lauréats et organisateurs de ce concours.

Rappelons qu’au cours de la cérémonie l’ambassadeur de France et le ministre de l’Éducation Nationale par intérim ont procédé à la remise des prix aux lauréats.

M. Ben Hamid Assadik et M. Cheikh Sid’Ahmed El Bekay, respectivement 1er lauréat arabophone et 1er lauréat francophone, ont reçu, chacun, un billet d’avion pour un séjour en France en plus d’un lot important d’ouvrages et de documents.

Baba Dianfa Traoré


(Horizons, quotidien de l'Agence Mauritanienne d'information, 18 juin 1996)

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