Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec

LAURÉATES DU CONCOURS 2003 DU "MOT D'OR DU FRANÇAIS DES AFFAIRES"

Le Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec (CPIQ) tient à souligner que plusieurs centaines d'élèves et d'étudiants, de 25 centres de formation professionnelle et de 8 cégeps, ont participé aux épreuves locales du concours 2003 du "Mot d'Or du français des affaires". Ce concours, organisé au Québec par le CPIQ, se déroule dans plus de 40 pays dans le monde.

Le jury national du concours a évalué les textes du secondaire et du collégial qui portaient sur le thème de la "Création réelle ou fictive d'une entreprise".

CONCOURS AU SECONDAIRE PROFESSIONNEL

GRAND PRIX : Voyage d'une semaine en France (été 2003)
Annie ROSSIGNOL
"Quand l'habit aide le moine"
Centre Compétences 2000
Laval
   
2e PRIX : Bourse de 300 $ du CPIQ
Guylaine DUBÉ
"Site Internet des secrétaires"
CFP Pierre-Dupuy
Longueuil
   
3e PRIX : Grand dictionnaire terminologique sur CD-Rom, de l'OQLF
Josée BÉLAND
"La coiffure vue d'un autre œil"
CFP Carrefour Formation Mauricie
Shawinigan
   
4e PRIX : Petit dictionnaire Larousse illustré
Louise BRASSARD
"Une librairie au coin de chez moi"
École de formation professionnelle de
Châteauguay
   
5e PRIX : Le français au bureau, de l'OQLF
Laurie LECHASSEUR
"Un premier emploi très enrichissant"
CFP Rimouski-Neigette
Rimouski
   
Prix à l'enseignante : Dictionnaire Larousse encyclopédique
Isabelle Gagné
CFP
Mont-Laurier

CONCOURS AU COLLÉGIAL

GRAND PRIX : Voyage d'une semaine en France (novembre 2003)
Julie BLANCHETTE
"L'énergie de la jeunesse!"
Cégep de Victoriaville
   
2e PRIX : Bourse de 300 $ du CPIQ
Chantal GÉLINAS
"Vive les clowns!"
Cégep Limoilou
Québec
   
3e PRIX : Grand dictionnaire terminologique sur CD-Rom, de l'OQLF
Pascale BÉRUBÉ
"Le meuble de rangement DigiCase"
Collège de Jonquière
   
4e PRIX : Petit dictionnaire Larousse illustré
Ninon MÉNARD
"L'Île aux enfants"
Cégep André-Laurendeau
LaSalle
   
5e PRIX : Le français au bureau, de l'OQLF
Annie LABERGE
"O-PÜR"
Collège de l'Outaouais
LaSalle
   
Prix à l'enseignante : Dictionnaire Larousse encyclopédique
Micheline Desjardins
Collège de l'Outaouais
Hull

Le CPIQ tient à remercier les enseignantes et les enseignants qui ont fait participer leurs élèves ou étudiants et organisé les épreuves locales. 

Textes des lauréates du concours 2003 du "Mot d'Or du français des affaires" :

AU SECONDAIRE PROFESSIONNEL

Quand l'habit aide le moine

Il y a quelques mois, j'ai eu l'occasion de lire un article au sujet d'une femme qui avait créé sa propre entreprise de conseillère en image. Ce que j'y ai lu m'a beaucoup inspirée, et j'aimerais bien un jour travailler dans ce domaine. À première vue, ce métier peut sembler superficiel. Cependant, en y regardant de plus près, cela peut jouer un rôle bénéfique dans la vie de plusieurs personnes. Des statistiques récentes révèlent que les "belles" personnes sont celles qui réussissent le mieux! C'est pourquoi les gens consultent les conseillers en image. Que ce soit pour une personne en recherche d'emploi ou en quête de l'âme sœur, ce petit coup de pouce peut changer sa vie. Dans la société actuelle, où tout est basé sur l'image et la consommation, une belle apparence est primordiale. J'aimerais conseiller ces gens qui, par manque de goût ou simplement d'intérêt, en auraient besoin. Ce type d'entreprise peut aider ceux qui n'ont pas confiance en eux car être beau ou belle signifie être à son meilleur et non pas répondre aux critères de beauté des revues. Augmenter l'estime de soi des gens et du même coup améliorer leur vie, n'est-ce pas une belle idée?

Annie Rossignol
Centre Compétences 2000, Laval

Site Internet des secrétaires

Il serait intéressant de créer un site Internet qui servirait d'outil à toutes les secrétaires francophones du monde entier.
En effet, dans le contexte de la mondialisation des marchés, les personnes intéressées à consulter ce site pourraient y trouver des références concernant différents champs d'activité comme la linguistique, le domaine des finances ou les conditions de travail. Nous pourrions créer par la même occasion un réseau de contacts qui nous permettrait d'en savoir un peu plus sur les us et coutumes des autres nationalités.
Supposons que je travaille pour un patron qui planifie un voyage à l'étranger. Il serait facile pour moi de communiquer avec une secrétaire de ce pays afin qu'elle m'informe sur la meilleure façon de présenter un projet par exemple. Le volet linguistique serait également très utile afin d'éviter les quiproquos dans les différentes correspondances.
On pourrait même y trouver un babillard d'emplois pour ceux et celles qui désirent faire une expérience de travail à l'étranger.
Enfin, ce ne sont là que quelques exemples de l'information que nous pourrions trouver dans ce site. Quelle que soit la raison qui nous motiverait à consulter ce site, la chose la plus importante pour moi est de toujours rester à l'affût des nouveautés et d'être à jour dans l'évolution du métier qu'est le secrétariat.

Guylaine Dubé
CFP Pierre-Dupuy, Longueuil

La coiffure vue d'un autre œil

Quand j'ai étudié en coiffure, j'ai pris la décision d'essayer plusieurs salons différents pour enfin trouver le genre que j'aimerais moi-même avoir un jour. Et c'est alors que j'ai découvert "La boîte à coupe", situé sur la rue Des Forges, à Trois-Rivières. En plein centre-ville, ce salon sort de l'ordinaire et attire surtout les gens hors de l'ordinaire! Trois ou quatre employés y travaillent, chacun ayant son propre style. Le salon est ouvert tous les soirs de semaine et, quand la nuit tombe, l'alcool est permis. Ils ont obtenu un permis d'alcool et peuvent nous servir un verre tout en nous coiffant. Le tout sur une musique bien entraînante. Il n'est pas rare non plus de voir le salon "La boîte à coupe" faire partie de concours ou encore faire des défilés de mode dans les bars. Ils ont besoin de cobayes (le plus souvent des filles) et peuvent faire des couleurs, des coupes, des mises en plis, et tout ça devant des centaines de personnes qui ne sont venues que pour voir le spectacle. Quel bon moyen de faire de la publicité! Comme je disais précédemment, des gens hors du commun vont à ce salon. Je ne crois pas que la dame âgée voulant son éternelle permanente s'y sente très à son aise, car il n'est pas rare qu'il en ressorte des têtes rouges, roses, bleues, ou même vertes! C'est un salon complètement différent, avec un décor différent et une approche différente. Vive le changement!

Josée Béland
CFP Carrefour Formation Mauricie, Shawinigan

Une librairie au coin de chez moi

Un projet d'entreprise qui m'intéresserait serait l'ouverture d'une librairie près de chez moi. Il est vrai que j'habite un milieu rural, mais, qu'à cela ne tienne, il est permis de rêver!
La première chose à faire serait de trouver un local pas trop grand pour faire en sorte que les clients ne se sentent pas perdus comme dans les magasins à grande surface. Ceux-là même où nous avons de la difficulté à trouver quelqu'un pour nous aider ou pour répondre adéquatement à nos questions. Je le voudrais petit ce local, pour qu'il soit aussi chaleureux. Ce serait bien que les personnes qui franchiraient la porte aient l'impression d'entrer chez un ami.
Ensuite il faudrait contacter les maisons d'édition et les fournisseurs. Et Dieu sait qu'il y en a plusieurs dans ce domaine! Viendrait le temps aussi d'acheter tout le matériel nécessaire pour pouvoir recevoir ces bijoux que sont les livres.
Enfin, la journée fatidique arriverait! La journée où je recevrais mon premier ou ma première cliente. Quelqu'un à qui je pourrais transmettre cet amour de la lecture. Cette personne aurait peut-être vu mon enseigne au-dessus de la porte où il serait écrit : "Librairie au coin de chez moi" et aurait eu le goût de vivre l'expérience d'une petite boutique avec son service personnalisé.
C'est vrai qu'il est permis de rêver, n'est-ce pas? Mais je crois que quelqu'un d'autre y a pensé avant moi et a déjà mis son projet à exécution.

Louise Brassard
École de formation professionnelle de Châteauguay

Un premier emploi très enrichissant

Le premier projet de création d'entreprise qui me vient à l'esprit n'est pas une de mes initiatives. Il doit son existence à l'auteur des livres à succès : "Les Baby-sitters".
Dans cette série de volumes pour les jeunes, les héros sont de jeunes adolescents ambitieux qui désirent passer un été bien rempli et prouver qu'ils sont capables d'être responsables. Si leur projet leur permet d'acquérir une certaine autonomie sur le plan financier, c'est encore mieux!
Le groupe de jeunes est composé d'une dizaine d'amis très proches qui ont environ douze ans. Étant donné que ces filles et ces garçons ont de l'expérience en gardiennage, ils décident donc de former une agence de gardiens d'enfants. Ils mettent sur pied leur entreprise et n'en négligent aucun aspect. Ils distribuent des dépliants aux parents de tous les jeunes enfants du quartier. Très rapidement, ils établissent une clientèle fidèle, très satisfaite de leur disponibilité, de leur dynamisme et de leur maturité.
Quand j'étais plus jeune, je lisais ces livres avec beaucoup d'intérêt. J'ai également vu l'adaptation cinématographique de cette histoire qui m'avait beaucoup touchée. À cette époque, j'aurai tellement voulu avoir la chance de vivre une telle expérience!

Laurie Lechasseur
Centre de formation Rimouski-Neigette

AU COLLÉGIAL

Vive les clowns !

Lors des télétons pour les enfants malades, je ne peux m'empêcher d'être triste à la vue de tous ces enfants. L'an passé, au dernier téléton "Enfants Soleil", j'ai donné de l'argent en me disant que cet argent leur servirait plus qu'à moi. Mais j'aimerais faire plus pour ces enfants. Dans le film "Patch Adam", l'acteur principal rend un jour visite à des enfants malades dans un hôpital. Il se déguise en clown afin de les faire rire. Cette évasion leur semble tellement bénéfique! Suite à tout cela, j'ai eu une idée folle. J'aimerais créer une entreprise qui formerait des clowns. Après avoir fait des recherches afin de déterminer la meilleure façon de divertir les enfants et les interventions qui ont le plus de répercussions positives, nous formerions nos clowns en fonction de ces recherches. Si cette thérapie par le rire fonctionne bien, on pourrait la mettre à la disposition des personnes âgées ou handicapées. À la fin de leur formation, les clowns passeraient un examen afin de savoir s'ils sont aptes à aider ces personnes. Ils recevraient par la suite une carte officielle de clown! Quand les hôpitaux auraient besoin d'un clown, ils appelleraient notre compagnie afin qu'on leur en envoie un. En fonction du nombre de clowns dans la compagnie, nous pourrions avoir une journée fixe par semaine afin d'aller visiter les enfants malades. Il n'y a rien de mieux qu'une thérapie par le rire!

Julie Blanchette
Cégep de Victoriaville

L'énergie de la jeunesse !

Depuis longtemps, je pense à lancer un projet d'entreprise. Pourquoi? Travaillant depuis trois ans dans un bureau, je sens que je suis pleine d'énergie et j'ai envie d'assumer des responsabilités plus importantes.

Ayant derrière moi des études en gestion hôtelière, j'ai acquis plusieurs notions qui semblent essentielles à la création mais surtout à la survie d'une entreprise. Je pense aux notions de gestion, de comptabilité, de vente, de service à la clientèle. Mais j'ai déjà des outils dans ma poche! Vous vous demandez sans doute quel domaine j'exploiterais, n'est-ce pas? Étant finissante en micro-édition et hypermédia, je voudrais créer des sites Internet, des documents publicitaires, bref, tout outil de visualisation dans un contexte de publicité et de vente. Maintenant que je suis de plus en plus créative, je sais que je saurais faire ma place sur le marché et établir une clientèle. Ce que je viserais : les PME (comme moi!) avec lesquelles je pourrais élargir mon réseau de contacts. De fait je me suis inscrite dernièrement à un club de jeunes entrepreneurs de la région de Québec; peut-être aurai-je l'occasion de venir en aide, par mes services, à des entreprises qui désirent obtenir une visibilité sur le marché, qui sait? Ce que je sais, c'est qu'étant une fille organisée, pleine d'énergie, de motivation et de connaissance, je n'ai pas à avoir peur de me lancer dans la jungle qu'est le monde des affaires… sans prétention!

Chantal Gélinas
Cégep Limoilou, Québec

Le meuble de rangement "DigiCase"

En tant que jeune femme à la fine pointe de la technologie, j'ai remarqué une croissance extrêmement rapide d'un nouveau support : le "DVD".
Effectivement, je serais curieuse de connaître les statistiques concernant le nombre de familles qui se sont procurés un lecteur "DVD" au cours des deux dernières années. Malheureusement, les pochettes de rangement de ce type de support sont offertes dans un format particulier. Et ce format ne correspond pas à celui de nos bonnes vieilles vidéocassettes! Il devient donc difficile de ranger adéquatement notre nouvelle collection de films! Il y a bien un nouveau type de classeur sorti dernièrement sur le marché mais, à mon avis, il ne correspond pas aux besoins des consommateurs.
Les consommateurs auraient besoin d'un meuble solide (en bois) avec un beau design accrocheur qui saurait leur plaire. Je ferais la production de mon nouveau produit au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Effectivement, cette région est riche de ressources premières tel le bois.
Mon produit s'appellerait "DigiCase". Ce nom est un heureux mélange entre les mots "digitale" et "casier".
Je crois en cette idée révolutionnaire et je serais heureuse d'approfondir mon étude de marché.

Pascale Bérubé
Collège de Jonquière

L'Île aux enfants

L'an dernier, j'ai rencontré une nouvelle amie, une vraie. Tous les jours, je lui parle par l'entremise du logiciel de clavardage "MSN Messenger", car elle habite à Rimouski. Un jour de juin, elle m'a parlé de son projet d'entreprise, une garderie scolaire. Je n'ai pas hésité un instant, je lui ai proposé mon aide. Tout d'abord, je lui ai suggéré de parler avec une ou un représentant de Communication-Québec. Ainsi, elle a réalisé tout le travail qu'elle devait accomplir pour enregistrer légalement son entreprise.
Ensuite, toujours par l'entremise d'Internet, nous avons élaboré les règlements, les conditions d'admission et les tarifs. Nous avons aussi ciblé les endroits stratégiques pour faire de la publicité. De plus, nous avons été à la recherche d'un nom d'entreprise significatif. Cependant, c'est son conjoint qui a eu l'idée géniale : "L'Île aux enfants".
De mon côté, ayant toutes ces informations en main, j'ai élaboré tous les documents nécessaires : les dépliants publicitaires, les cartes d'affaire, les feuilles de règlements et les formulaires d'admission. Aussi je me suis penchée sur le volet publicitaire, en fait j'ai rédigé une annonce pour le journal de Rimouski et j'ai réalisé une affiche publicitaire que mon amie a distribuée et affichée dans tous les endroits stratégiques préalablement établis. Nous avons travaillé très fort mais les résultats étaient au rendez-vous. En effet, depuis le mois de septembre 2002, elle garde vingt enfants.
Sur le plan personnel, j'ai beaucoup aimé mon expérience. J'ai été en mesure de l'aider et de lui faire profiter de mes habiletés professionnelles.

Ninon Ménard
Cégep André-Laurendeau, Ville LaSalle

O-PÜR

Ce projet demande une grande coopération de la part de nos voisins du Nord. Une alliance devra être formée avec une équipe de foreurs. Nous envisageons ici d'extraire l'eau des glaciers pour ensuite l'embouteiller. Bien entendu, en plus des ouvriers sur les sites de forage, O-PÜR devra engager plus de 200 personnes qui travailleront au sein de l'administration de l'entreprise. Des postes tels que directeur, directrice, comptable, secrétaire général, secrétaire générale, représentant et représentante, seront disponibles. Nous prévoyons nous installer dans le secteur Hull de la grande ville de Gatineau afin de maximiser le niveau de possibilité d'embauche et de faciliter l'accès aux futurs employés et clients d'O-PÜR. Les recherches, telle que l'étude de marché, pourront révéler la meilleure façon de développer une campagne de publicité visant majoritairement les adolescents et les jeunes adultes qui sont de plus en plus conscients des limites de nos ressources naturelles et qui sont ouverts d'esprit à l'idée d'une telle méthode de récupération d'une ressource naturelle peu exploitée. Ce projet peut ajouter une nouvelle facette à la commercialisation de l'eau, en plus d'éveiller la conscience des gens à notre nouvelle source d'eau potable.
Vous remerciant de votre collaboration ainsi que de votre intérêt porté envers notre projet, nous vous sommes reconnaissants d'une telle confiance.

Annie Laberge
Collège de l'Outaouais

(Site du Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec : https://conseil-cpiq.qc.ca)

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