Le français des affaires, pas le franglais

L’IMAGINATION RÉCOMPENSÉE PAR LE MOT D’OR

"Après un quick lunch, une petite séance de brainstorming avait permis de retenir quelques idées pour le jingle et le vidéo clip de l'émission. (…) Brigitte savait être le coach de collaborateurs efficaces. (...) Elle aurait préféré avoir un fils hippie, ou même un adepte du cocooning, plutôt qu’un addict de ce type d’engin". (voir traduction dans l’encadré ci-dessous).

Ceci est un extrait du texte auquel ont été confrontés les lauréats du "Mot d’Or l998", récompensés jeudi soir au Beachcomber pour la créativité et l’imagination dont ils ont fait preuve lors de l’épreuve individuelle du 19 mars dernier.

La soirée officielle de remise des prix du concours a eu lieu jeudi soir au Beachcomber en présence de Guy Delavoët, représentant du vice-recteur, organisateur de la manifestation, des chefs d’établissement participants, des professeurs ayant assuré la tutelle de l’épreuve, ainsi que de Bernard Chartois, représentant l’Agence française de développement.

M. Ricard, secrétaire général de la Direction de l’enseignement secondaire, a été chargé de remettre les prix aux gagnants.

Au total, quinze lauréats se sont distingués : onze ont reçu des prix d’encouragement, trois des premiers prix offerts par Air Tahiti et l’hôtel Sofitel la Ora.

Le grand prix a été remporté par Sandrine Dufresne, en deuxième année de BTS d'assistant de gestion au lycée polyvalent du Taaone. Elle a reçu un billet Papeete-Paris-Papeete, offert par Air France. II lui permettra d’assister à la onzième journée du français des affaires, à Paris, le 26 novembre prochain. Elle a également obtenu la médaille d’art "Le Mot d’Or", création d’Henri Chopin et de la Monnaie de Paris.

Merci

Les organisateurs remercient Air France, Air Tahiti, PCB, le Syndicat des grands hôtels, le Beachcomber et le Sofitel pour leur participation à la manifestation.


Brainstorming ou remue-méninges ?

Après un rapide déjeuner, une petite séance de "remue-méninges" avait permis de retenir quelques idées pour le "sonal" (ritournelle en québécois) et la "bande vidéo promotionnelle" de l’émission. (...) Brigitte savait être I’"entraîneur" de collaborateurs efficaces. (...). Elle aurait préféré avoir un fils "jeune cadre dynamique et arriviste" ou même un adepte du "cocounage" plutôt qu’un "fou et dépendant de ce type d’engin". Depuis 1973 différents arrêtés promulgués par le ministère des Finances réglementent les traductions officielles, en français, des mots "franglais" ou "francméricains" du vocabulaire d’économie et de gestion.


36 pays et plus de 35 000 lauréats

Le "Mot d’Or" est né en 1988 dans l'académie d’Orléans-Tours. Il regroupe la coupe Francophone des affaires (pour les candidats francophones) et la coupe du français des affaires (pour les candidats francisants).

Créé afin de faire connaître et apprécier les mots d'aujourd’hui en économie et gestion, et aider à la maîtrise du vocabulaire des affaires par les professionnels, le "Mot d’Or" a déjà réuni 273 861 candidats, dans 36 pays, et a récompensé 35 226 lauréats lors des 280 cérémonies officielles.

Les professionnels sont évalués à travers leurs actions. Les élèves, les étudiants et le grand public participent à une épreuve individuelle. Outre la traduction en français de mots franglais, les participants ont eu à créer des mots nouveaux pour des concepts nouveaux.

(La Dépêche de Tahiti du samedi 4 juillet 1998)

Sommaire des articles de presse de 1998
Sommaire de la revue de presse
Sommaire du Mot d'Or
Sommaire général