COUPE FRANCOPHONE DU VOCABULAIRE DES AFFAIRES 2019

Coupe proposée au grand public

LA DICTÉE DES MOTS D'OR



SEMAINE DE LA LANGUE FRANÇAISE ET DE LA FRANCOPHONIE

Samedi 23 mars 2019

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Les organisateurs de la Coupe "LE MOT D'OR" vous remercient et vous félicitent d'affirmer, par votre participation, votre volonté d'entreprendre marquée par le souci d'une bonne maîtrise du vocabulaire des affaires, dans votre langue maternelle et en français.

SUJET
(le corrigé est donné en vert)

Le sujet comporte trois parties. Les réponses doivent être portées sur le sujet lui-même qui sera remis aux organisateurs en fin d'épreuve.

1. Début du conte terminologique : recherche des néologismes.

Soulignez, dans le texte suivant, les néologismes (termes, c’est-à-dire mots ou groupes de mots, nouveaux et termes anciens employés dans un sens nouveau) qui vous paraissent relever du français des affaires (mercatique et action commerciale, commerce (d'articles de sport par exemple), hôtellerie-tourisme, gestion, économie d’entreprise, économie générale, informatique et Internet, etc.) et plus généralement tous les termes qui sont malheureusement souvent remplacés par des anglicismes.

Stéphanie, directrice générale d’un grand magasin, sortait d’une émission-débat matinale sur l’évolution du commerce de détail, dont la diffusion était prévue en avant-soirée et auquel elle avait participé, avec l’associé principal de son entreprise et un directeur de centre commercial, comme représentants des grandes entreprises dans le secteur de la vente au détail. Son allure de femme d’affaires décontractée et élégante et sa carrière remarquable avaient séduit l’animateur et les opérateurs de prise de vue.

Après l’émission, elle se contenta d’un repas rapide en profitant du déjeuner-buffet offert par les organisateurs mais en se limitant à un grignotage autour du présentoir en libre-service. Elle regagna son appartement et enfila un tricot de sportif pour utiliser son appareil d’entraînement à domicile, dans un but de gymnastique de forme et non de culturisme. Elle voulait rester en pleine forme physique. Elle rejoignit ensuite son bureau.

Elle ne s’était pas formée sur le tas mais avait fait ses études dans une école de commerce et de gestion et commencé sa carrière de mercaticienne en mettant en place un service de démarchage téléphonique et de publipostage pour atteindre les acheteurs potentiels et relancer les acheteurs potentiels identifiés et les acheteurs potentiels confirmés d’un grossiste en matériel photographique, tout en évitant le barattage commercial. Elle avait ensuite été chef des ventes d’une enseigne pratiquant la vente agressive à prix réduit, dont elle avait réussi à relancer les ventes et améliorer le flux de trésorerie. Elle avait poursuivi sa vie professionnelle comme conseillère en mercatique dans le groupe de conseillers du président d’une société fabriquant de l’électroménager. Elle s’y était montrée de bon conseil pour la commande d’un publireportage et de messages publicitaires télévisés, pour la création d’un magazine promotionnel et pour mise en place d’une veille à la concurrence et d’une évaluation par comparaison, afin de situer l’entreprise par rapport à ses concurrents, et d’une concurrence par la réduction du temps de réponse afin de réagir plus vite qu’eux. Elle fut également chargée de préparer un projet de plan mercatique et de base de campagne pour la prochaine campagne publicitaire. Depuis quelques années, elle dirigeait le grand magasin.

Au cours de l’après-midi, elle réunit les cadres de direction de son entreprise pour une réunion-bilan. Elle se voulait le mentor de collaborateurs efficaces. Elle détestait les béni-oui-oui paralysés par la peur de contrarier leur patron. Elle avait même un faible pour les jeunes loups. Après avoir rappelé la culture d’entreprise, son souci de rester meneur dans un centre commercial en léger déclin et le défi de maintenir néanmoins l’activité et de conserver tout le personnel en ne supprimant aucun emploi, elle lança une séance de remue-méninges sur le thème de la mise en scène commerciale : l’entreprise faisait partie d’un parc commercial manquant de dynamisme, fallait-il chercher à faire évoluer celui-ci vers un centre de commerces et de loisirs ?
Stéphanie, directrice générale d’un grand magasin, sortait d’une émission-débat matinale sur l’évolution du commerce de détail, dont la diffusion était prévue en avant-soirée et à laquelle elle avait participé, avec l’associé principal de son entreprise et un directeur de centre commercial, comme représentants des grandes entreprises dans le secteur de la vente au détail. Son allure de femme d’affaires décontractée et élégante et sa carrière remarquable avaient séduit l’animateur et les opérateurs de prise de vue.

Après l’émission, elle se contenta d’un repas rapide en profitant du déjeuner-buffet offert par les organisateurs mais en se limitant à un grignotage autour du présentoir en libre-service. Elle regagna son appartement et enfila un tricot de sportif pour utiliser son appareil d’entraînement à domicile, dans un but de gymnastique de forme et non de culturisme Elle voulait rester en pleine forme physique. Elle rejoignit ensuite son bureau.

Elle ne s’était pas formée sur le tas mais avait fait ses études dans une école de commerce et de gestion et commencé sa carrière de mercaticienne en mettant en place un service de démarchage téléphonique et de ublipostage pour atteindre les acheteurs potentiels et relancer les acheteurs potentiels identifiés et les acheteurs potentiels confirmés d’un grossiste en matériel photographique, tout en évitant le barattage commercial. Elle avait ensuite été chef des ventes d’une enseigne pratiquant la vente agressive à prix réduit, dont elle avait réussi à relancer les ventes et améliorer le flux de trésorerie. Elle avait poursuivi sa vie professionnelle comme conseillère en mercatique dans le groupe de conseillers du président d’une société fabriquant de l’électroménager. Elle s’y était montrée de bon conseil pour la commande d’un publireportage et de messages publicitaires télévisés, pour la création d’un magazine promotionnel et pour mise en place d’une veille à la concurrence et d’une évaluation par comparaison, afin de situer l’entreprise par rapport à ses concurrents, et d’une concurrence par la réduction du temps de réponse afin de réagir plus vite qu’eux. Elle fut également chargée de préparer un projet de plan mercatique et de base de campagne pour la prochaine campagne publicitaire. Depuis quelques années, elle dirigeait le grand magasin.

Au cours de l’après-midi, elle réunit les cadres de direction de son entreprise pour une réunion-bilan. Elle se voulait le mentor de collaborateurs efficaces. Elle détestait les béni-oui-oui paralysés par la peur de contrarier leur patron. Elle avait même un faible pour les jeunes loups. Après avoir rappelé la culture d’entreprise, son souci de rester meneur dans un centre commercial en léger déclin et le défi de maintenir néanmoins l’activité et de conserver tout le personnel en ne supprimant aucun emploi, elle lança une séance de remue-méninges sur le thème de la mise en scène commerciale : l’entreprise faisait partie d’un parc commercial manquant de dynamisme, fallait-il chercher à faire évoluer celui-ci vers un centre de commerces et de loisirs ?

2. Suite et fin du conte terminologique : LA DICTÉE DES MOTS D’OR.

Texte de la dictée :

"Le soir, Stéphanie, qui avait quasiment jeûné à midi, décida de s’offrir un repas-détente et de faire bonne chère. Elle invita une amie dans un restaurant réputé, qui datait de l’an mille neuf cent et qui n’était qu’à quelque deux cents mètres de son appartement, au numéro deux cent de la rue. En l’attendant, elle consulta le menu. Une accorte sommelière lui fit remarquer que le café était inclus dans le prix mais que le vin était exclu. La salle était décorée par les trophées dorés d’un club de golf, dont l’arrangement asymétrique n’eut pas l’heur de lui plaire. Deux dames très chics, en robe de lamé, passèrent près d’elle et la saluèrent. C’étaient des amies de jeunesse et Stéphanie se souvint avec nostalgie des cinq années qu’elle avait vécu en leur compagnie.

Sur ces entrefaites, son amie arriva enfin, tout enchifrenée et ayant l’air contrariée par son retard. « Bien que j’aie une voiture, expliqua-t-elle, j’ai pris un taxi car je n’aime pas conduire en ville. Je ne regrette pas les soixante euros qu’il m’a coûté. »

Elles commandèrent un carpaccio de Saint-Jacques crues aux truffes, un ris de veau meunière au riesling, des fraises au sabayon de champagne et une bouteille de cabernet d’Anjou.


N.B. :

1) vingt et cent employés pour vingtième et centième sont considérés comme invariables : « l’année mille neuf cent », « le numéro deux cent » (nombres cardinaux employés comme adjectifs ordinaux).

2) « mille neuf cent, deux cents et, deux cent » peuvent s’écrire aussi « mille-neuf-cent, deux-cents et deux-cent » (le rapport du Conseil supérieur de la langue française publié le 6 décembre 1990 au J.O. préconise l’usage du trait d’union pour tous les numéraux composés).

3) « quelque deux cents mètres » : quelque est un adverbe invariable signifiant « environ »

4) heur = bonheur.

5) « des dames très chics » : l’adjectif chic s’accorde en nombre mais est invariable en genre.

6) « les cinq années qu’elle avait vécu en leur compagnie » : dans son sens originel (être en vie, exister), vivre est un verbe intransitif (il n’est transitif qu’aux sens de mener, éprouver, supporter : vivre sa vie, vivre un calvaire par exemple). « Les années » n’est pas un complément d’objet mais un complément circonstanciel de temps. On écrirait en revanche : « Les cinq années infernales que j’ai vécues » (c’est-à-dire supportées).

7) « tout enchifrenée » : l’adverbe « tout » est invariable sauf devant un mot féminin commençant par une consonne ou un h aspiré.

8) « ayant l’air contrariée » : lorsque « avoir l’air » signifie « paraître », l’adjectif ou le participe est considéré comme un attribut et s’accorde avec le sujet. Lorsque « avoir l’air » signifie « a l’apparence de », il équivaut à « avoir un air » et l’adjectif ou le participe s’accorde avec « air ».

9) « les soixante euros » qu’il m’a coûté : coûter est un verbe intransitif ou transitif indirect (il n’est transitif direct qu’au sens figuré). « Les soixante euros » n’est pas un complément d’objet mais un complément circonstanciel (ou adverbial) de mesure.

10) « coûté » peut s’écrire aussi « couté » (préconisation du rapport du Conseil supérieur de la langue française publié le 6 décembre 1990 au J. O.).


Liste et définitions des termes utilisés dans le conte terminologique pour éviter les anglicismes :

Ces termes figurent dans l’ordre de leur apparition dans le texte. Certains ont fait l’objet d’un travail des commissions de terminologie et d’une publication officielle. Les dates mentionnées sont celles de la publication au Journal officiel.

Ces termes sont en majorité extraits des lexiques figurant sur le site de l’APFA (http://www.apfa.asso.fr). Ces lexiques donnent les équivalents français de plus de 7600 anglicismes et plus de 3600 définitions (la plupart officielles) de termes relevant du français des affaires.

directeur général, directrice générale (économie d’entreprise) : salarié ou salariée qui occupe le rang le plus élevé dans la direction d'une entreprise ; le directeur général est nommé par le conseil d'administration ou le directoire de la société.

grand magasin (commerce) : grand établissement de vente regroupant les marchandises de différents commerces, présentées dans des rayons spécialisés.

émission-débat (télévision) : émission consistant en une discussion sur des sujets de société entre un animateur et ses invités. Elle est à distinguer du débat-spectacle, émission de divertissement consistant en une discussion sur des sujets de société entre un animateur et ses invités (18.01.2005).

commerce de détail (commerce) : commerce dont l’activité consiste à vendre en petites quantités à des consommateurs des marchandises achetées en gros.

avant-soirée (télévision) : tranche horaire qui précède les heures de grande écoute (18.01.2005).

associé principal (économie d’entreprise) : dans une société en nom collectif ou en commandite. directeur de centre commercial (commerce) : responsable du fonctionnement, du développement et de l'animation d'un centre commercial (26.03.2004).

les grandes entreprises, les grandes affaires (économie d’entreprise) : ensemble des activités industrielles, agricoles, commerciales ou financières de grande envergure (28.07.2001).

vente au détail (commerce) : activité commerciale consistant à vendre en petites quantités à des consommateurs des marchandises achetées en gros.

femme d’affaires (économie d’entreprise) : femme qui traite des affaires commerciales et financières. opérateur de prise de vue, cadreur (audiovisuel) : responsable de la caméra et du cadrage des images, sous l'autorité du directeur de la photographie (18.02.1983).

repas rapide (restauration) : repas léger pris rapidement, généralement en libre-service. déjeuner-buffet, petit-déjeuner-déjeuner, déjeuner-dîner (Québec, Suisse, Belgique) (restauration) : repas qui se prend entre la fin de la matinée et le début de l’après-midi et qui prend souvent la forme d’un buffet où chacun vient se servir en fonction de ses goûts et de son appétit.

grignotage (restauration) : fait de manger très peu, du bout des dents ; mais aussi prise d’aliments en dehors des repas (26.03.2004).

présentoir (restauration) : meuble utilisé pour la présentation des plats dans la restauration en libre-service (15.09.1992).

libre-service (restauration) : service que le client assure lui-même dans certains restaurants ; restaurant où le client se sert lui-même.

tricot de sportif (habillement) : maillot conçu pour laisser évacuer l'humidité et la transpiration. appareil d’entraînement à domicile (sport) : appareil fixe qui permet de pratiquer chez soi les mouvements de différents sports, le plus souvent vélo d’appartement.

gymnastique de forme (sport) : ensemble d’exercices qu’effectue une personne en vue d’améliorer et d’entretenir sa forme physique, dans un souci de bien-être.

culturisme (sport) : culture physique où l'on fait travailler certains groupes musculaires pour les développer de façon apparente.

sur le tas (formation) : par la pratique, en travaillant.

école de commerce et de gestion (formation) : école où sont enseignées les théories et les techniques du commerce et de la gestion.

mercaticienne (économie d’entreprise) : spécialiste de la mercatique, ensemble des techniques et des actions grâce auxquelles une entreprise développe méthodiquement la vente de ses produits et de ses services en adaptant son offre aux besoins et au comportement du consommateur (12.05.2000 et 28.03.2018).

démarchage téléphonique (mercatique) : technique de prospection, de vente et d'enquêtes commerciales fondée sur des appels téléphoniques en nombre et ciblés ( 28.02.1993).

publipostage (mercatique) : prospection, démarchage ou vente par voie postale (3.01.1974).

acheteur potentiel (mercatique) : contact qui est susceptible d’être intéressé pour une offre commerciale, un produit ou un service.

acheteur potentiel identifié (mercatique) : contact qu’une entreprise considère comme prometteur en raison de l’intérêt qu’il a manifesté pour une offre commerciale, un produit ou un service, par exemple par une demande d’informations dans un salon).

acheteur potentiel confirmé (mercatique) : contact dont le besoin d’achat pour un produit ou un service donné est confirmé, par exemple par la demande d’un devis.

grossiste (commerce) : intermédiaire dans les circuits de distribution entre le producteur et le détaillant.

barattage commercial (mercatique) : technique de vente qui consiste à persuader les clients fidèles de renouveler rapidement leur équipement, par analogie avec une pratique du monde de la finance (26.03.2004).

chef des ventes (commerce) : personne qui, sous les ordres du directeur commercial, est responsable de l'action de vente par une équipe de vendeurs (30.01.2005).

vente agressive à prix réduit (mercatique) : elle est appelée aussi maxidiscompte, le discompte étant un système de commercialisation qui permet d'offrir au client des produits à prix réduit ; discompte est un synonyme ancien d'escompte (28.02.1993).

flux de trésorerie (gestion financière) : ensemble des entrées et sorties de trésorerie et d’équivalents de trésorerie (13.03.2013).

conseiller en mercatique (économie d’entreprise) : spécialiste qui fait profession de conseiller les entreprises dans le domaine de la mercatique : voir ci-dessus.

groupe de conseillers (économie d’entreprise) : petit groupe d'experts et de techniciens qui assiste une direction. président, président directeur général (économie d’entreprise) : dirigeant de plus haut rang dans une société anonyme ; président du conseil d’administration, pouvant exercer aussi la fonction de directeur général. publireportage (publicité) : message publicitaire écrit ou télévisé présenté sous la forme d'un reportage permettant de fournir au consommateur des informations plus détaillées que par les messages classiques (12.05.2000).

message publicitaire (publicité) : annonce publicitaire ou promotionnelle de courte durée diffusée sur un support audiovisuel (13.11.1985).

magazine promotionnel (mercatique) : publication gratuite destinée à la clientèle (28.07.2001). veille à la concurrence (économie d’entreprise) : recherche, traitement et diffusion, en vue de leur exploitation, de renseignements relatifs à la concurrence (14.08.1998).

évaluation par comparaison (économie d’entreprise) : procédure d'évaluation par rapport à un ou plusieurs modèles reconnus, appelée aussi parangonnage (25.02.2018).

concurrence par la réduction du temps de réponse (économie d’entreprise) : la vitesse de réaction de l’entreprise aux évolutions du marché est un avantage concurrentiel important. plan mercatique (mercatique) : organisation coordonnée de l’ensemble des actions commerciales de l’entreprise, appelée parfois marchéage.

base de campagne (publicité) : ensemble de réflexions qui permet de passer à la réalisation d'une campagne publicitaire (18.02.1983).

cadre de direction (économie d’entreprise) : directeur ou sous-directeur d’un service. réunion-bilan (économie d’entreprise) : réunion destinée à rendre compte d'une opération pour faire le point sur sa réalisation et ses résultats, et éventuellement décider de la suite à donner (27.12.2006).

mentor (économie d’entreprise) : cadre chargé d'améliorer les compétences et la réussite professionnelle d'un individu ou d'une équipe (26.03.2004).

beni-oui-oui (divers) : personne toujours empressée à approuver les initiatives d'une autorité établie.

patron (économie d'entreprise) : dirigeant d’une entreprise, employeur ou chef par rapport à ses subordonnés.

jeune loup (économie d’entreprise) : jeune cadre dynamique et ambitieux.

culture d’entreprise (économie d’entreprise) : ensemble de valeurs et de modes de fonctionnement qui caractérisent une entreprise et qui influencent les pratiques de son personnel.

meneur (économie d’entreprise) : numéro un, personne ou organisation en tête dans son domaine d'activité, qui exerce une influence prépondérante sur le groupe auquel elle appartient ou qui est cooptée pour représenter ce groupe.

centre commercial (commerce et urbanisme) : vaste ensemble commercial offrant une large gamme de magasins et de services, conçu et géré comme une même entité (5.06.2014).

défi ou chalenge (divers) : entreprise difficile dans laquelle on se lance pour gagner.

personnel (économie d’entreprise) : ensemble des personnes employées dans un service ou une entreprise. emploi (marché du travail) : situation d’un salarié ayant un contrat de travail.

remue-méninges (divers) : technique de groupe destinée à stimuler l'imagination des participants en vue de leur faire produire le maximum d'idées dans le minimum de temps (18.02.1983).

mise en scène commerciale (économie d’entreprise) : théâtralisation et animations commerciales.

parc commercial (commerce et urbanisme) : centre commercial (voir ci-dessus).

centre de commerces et de loisirs (commerce et urbanisme) : centre commercial faisant une large place aux animations et aux mises en scène commerciales et aménagé également comme un centre de loisirs.


Voici ce que donnerait le conte terminologique en franglais :

Stéphanie, general manager d’un department store, sortait d’un talk show matinal sur l’évolution du retail business, dont la diffusion était prévue en access primetime et auquel elle avait participé, avec le senior partner de son entreprise et un retail management director, comme représentants du big business dans le secteur du retail. Son allure de business woman relax et glamour et son background remarquable avaient séduit l’animateur et les cameramen.

Après l’émission, elle se contenta d’un quick meal en profitant du brunch offert par les organisateurs mais en se limitant à un snacking autour du scramble en self-service. Elle regagna son appartement et enfila un sweater pour utiliser son home trainer, dans une but de fitness et non de body building. Elle voulait rester physiquement au top niveau. Elle rejoignit ensuite son bureau.

Elle ne s’était pas formée on the job mais avait fait ses études dans une business-school et avait commencé sa carrière de marketing woman en mettant en place un service de phoning et de mailing pour atteindre les suspects et relancer les leads et les prospects d’un dealer en matériel photographique, tout en évitant le churning commercial. Elle avait ensuite été sales executive d’une enseigne pratiquant le hard discount, dont elle avait réussi à booster les ventes et améliorer le cash-flow. Elle avait poursuivi sa vie professionnelle comme consultant marketing dans le brain trust du chairman d’une société fabriquant de l’électroménager. Elle s’y était montrée de bon conseil pour la commande d’un infomercial et de spots publicitaires télévisés, pour la création d’un customer magazine et pour la mise en place d’une competitive intelligence et d’un benchmarking afin de situer l’entreprise par rapport à ses concurrents et d’une time-base competition afin de réagir plus vite qu’eux. Elle fut également chargée de préparer un projet de marketing mix et de copy strategy pour la prochaine campagne publicitaire. Depuis quelques années, elle dirigeait le department store.

Au cours de l’après-midi, elle réunit les executive managers de son entreprise pour un debriefing. Elle se voulait le coach de collaborateurs efficaces. Elle détestait les yes-men paralysés par la peur de contrarier leur boss. Elle avait même un faible pour les yuppies. Après avoir rappelé la corporate culture, son souci de rester leader dans un shopping center en léger déclin et le challenge de maintenir néanmoins l’activité et de conserver tout le staff en ne supprimant aucun job, elle lança une séance de brainstorming sur le thème du retailtainment : l’entreprise faisait partie d’un retail park manquant de dynamisme, fallait-il chercher à faire évoluer celui-ci vers un retailtainment center ?



3. Participez à l’opération "Dis-moi dix mots" qui invite chacun à jouer et à s’exprimer autour de dix mots sous une forme littéraire ou artistique.

L’édition de cette année est consacrée aux différentes formes de l’écrit : « Dis-moi dix mots sous toutes les formes ». Les lettres, les mots, les phrases ont un sens… et une forme. Cette forme sensible peut faciliter la compréhension ou, au contraire, la rendre énigmatique. Laissez libre cours à votre créativité avec ces dix mots : arabesque, composer, coquille, cursif/-ive, gribouillis, logogramme, phylactère, rébus, signe, tracé.

Illustrez (par un court texte, un dessin ou les deux) un (ou plusieurs) de ces mots, ou, si vous préférez, un des néologismes que vous avez repérés dans la début du conte terminologique. Donnez libre cours à votre créativité.

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