Exposé de M. Émile THOMAS,
Président de la commission de terminologie
de l’Institut belge de normalisation (IBN)


M. Lauginie m’a fait l’honneur de me demander un exposé sur une norme belge qui vient d’être publiée et qui vous a été remise

L’IBN, c’est l’équivalent belge de l’AFNOR. Ces deux organismes de normalisation sont des membres de l’ISO, l’Organisation internationale de normalisation qui est le plus grand organisme international s’occupant de techniques, de sciences et d’échanges commerciaux, on ne le sait pas assez peut-être ; et les trois langues officielles sont le français, l’anglais et le russe.

En ce qui concerne la Belgique, qui a trois langues officielles, à savoir le français, le néerlandais et l’allemand, cet Institut publie des normes en français et en néerlandais. Il en a publié, je crois, plus de 2 000 grâce à l’activité de commissions et de groupes de travail. Ces normes ont donc toujours été, jusqu’à présent, publiées simultanément en français et en néerlandais. Or, il se fait qu’il y a quelques années l’Institut a estimé qu’il serait bon de publier une norme générale sur la terminologie, sur la langue, sur des remarques syntaxiques et grammaticales en ce qui concerne le commerce et l’industrie. Et il se fait que la version néerlandaise a été établie la première et a donc été publiée avant. C’est la première fois dans l’histoire de l’IBN qu’une norme française est publiée après une norme néerlandaise, mais c’est très bien ainsi parce que nous nous en sommes un peu inspirés. Mais nous ne nous sommes pas alignés sur la norme néerlandaise, ce qui n’était pas possible d’ailleurs, une langue étant germanique et l’autre latine, de sorte qu’il y a une interaction entre les deux. Et il en est résulté une norme qui comprend plus de 1 200 termes, avec une section relative à la gestion qui a plus d’une soixantaine de termes et, lors de la 2ème édition, je pense que cette section sera beaucoup plus riche grâce aux remarques que vous nous ferez.

Voilà tout ce que je voulais vous dire, je voulais ajouter qu’en Belgique il y a beaucoup d’organismes qui s’occupent de terminologie : l’IBN, le Centre de terminologie de Bruxelles, l’Atelier de vocabulaire de Bruxelles et enfin un organisme tout à fait officiel, le Conseil et Service de la langue française, qui est un membre du RINT, c’est-à-dire le Réseau International de Néologie et de Terminologie. Voilà ce que j’avais à vous dire pour l’essentiel et si vous avez des questions à poser, j’y répondrai bien volontiers.

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