L’APFA

PRÉSENTATION DE L’APFA

Créée en 1984, l’association APFA « Actions pour promouvoir le français des affaires – le Mot d’Or » est placée sous le patronage de l’Organisation internationale de la Francophonie et bénéficie de la contribution de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France.

SA RAISON D’ÊTRE :

PROMOUVOIR LE FRANÇAIS DES AFFAIRES : développer l’usage du français comme langue professionnelle des affaires tant en France qu’à l’étranger.

LA CRÉATION DE L’APFA CORRESPOND :

– à un besoin pédagogique : dans les années 60/70, des enseignants d’économie et gestion étaient à la recherche de définitions et d’équivalents pour les termes des affaires venant en général du monde anglo-américain mais aussi japonais ;

– à un besoin de clarté dans la communication entre les entreprises et leurs différents publics ;

– à un besoin de compréhension des médias dont le rôle dans l’information économique devenait grandissant ; les journalistes étaient conduits, à juste titre, à déposséder les professionnels de leurs termes techniques en les diffusant auprès du grand public et des jeunes en formation, de façon brute et abrupte, le plus souvent sans explication ; les journalistes sont, en effet, des passeurs de mots et non des terminologues ;

– à un besoin d’accompagnement des travaux de la Commission de terminologie économique et financière créée en 1970 avec en son sein les économistes Jean FOURASTIÉ et François PERROUX, inventeurs de la mercatique (du latin mercatus, le marché) dont la force du paradigme de la détection des besoins et de la façon d’y répondre, est finement analysée par Claude HAGÈGE, Professeur au Collège de France, dans son dernier ouvrage « Combat pour le français au nom de la diversité des langues et des cultures » (p.139 à 142 – Éditions Odile Jacob, Paris, janvier 2006) ; le « marketing à l’américaine » est ainsi renvoyé à ses dérives le conduisant inexorablement à sa perte de paradigme ; belle illustration d’un remarquable travail des terminologues salué en 2007 par la création d’un baccalauréat de mercatique !

– à un besoin de prise en compte de toutes les langues maternelles des affaires ; ce besoin n’est apparu que progressivement à la fin des années 80 ; il correspond à la prise de conscience par des acteurs de la vie économique dans chaque pays de la richesse de leur langue pour agir efficacement dans le monde actuel et futur.

Lisez la suite avec la présentation de l’AFPA et des Mots d’Or.