16 mars 2018 : La Dépêche de Tahiti

ÉDUCATION – Pour les lycéens et étudiants de Tahiti et Raiatea

Retour du concours du Mot d’Or

Afin d’éviter l’utilisation de l’anglais des affaires dans le monde francophone du travail, l’association Actions pour promouvoir le français des affaires (Apfa) lance chaque année, au niveau mondial, le concours du Mot d’Or destiné aux lycéens de première et terminale ainsi qu’aux étudiants post-bac. En Polynésie française, le concours n’a plus eu lieu depuis 2011 mais il revient cette année.

« Ce concours s’adresse aux élèves des filières économie-gestion. Il vise à mesurer leur connaissance du vocabulaire propre au monde des affaires, leur créativité autour de la recherche des mots et des concepts nouveaux en français ou en tahitien. Il s’agit de montrer que chaque langue est susceptible de traduire, avec son génie propre, les termes du monde des affaires. Enfin, il s’agit de montrer leur sensibilité à l’esprit d’entreprise avec la présentation d’un projet de création d’entreprise » explique le président de l’Apfa-Polynésie, Michel Roger.

Le public visé est avant tout les élèves des séries tertiaires ou les étudiants de la filière économie-gestion, aussi bien des lycées de Tahiti et de Raiatea que de l’Université de la Polynésie française et de l’École de commerce de Tahiti.

Le concours du Mot d’Or, version 2018, aura lieu mardi 20 mars.

Les candidats seront répartis selon leur parcours scolaire : le niveau initiation pour les lycéens de première, le niveau approfondissement pour les élèves de terminale et enfin le niveau spécialisation pour les étudiants post-bac. Tous plancheront individuellement durant une heure sur un sujet mondial composé de quatre parties indépendantes.

« Depuis 2006, près de 2500 élèves et étudiants ont participé au concours en Polynésie française, dont 200 ont été récompensés en raison de la qualité de leur contribution« , conclut Michel Roger.

Pour la Polynésie française, seules les îles de Tahiti et Raiatea sont concernées.

De notre correspondant J.M.

(La Dépêche de Tahiti du vendredi 16 mars 2018)